Dieu est libre de donner ce qu’Il veut, à qui Il veut et quand Il veut. Conditions pour pouvoir comprendre.
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Les 24H de la Passion de Jésus christ dictée par lui même et le livre dictée par La Sainte Vierge Marie a médité au mois de Mai (La Vierge Marie dans le Royaume de la Divine Volonté)
(Tome 17, 18 septembre 1924)
« Ma fille, vivre dans ma Volonté, c’est régner en elle et avec elle ; faire ma Volonté, c’est être à mes ordres. Le premier état est de posséder ; le second est de recevoir mes dispositions, d’exécuter mes ordres. Pour celui qui vit dans
ma Volonté, ma Volonté devient la sienne, comme si elle lui appartenait ; il dispose des choses par elle.
Par contre, celui qui fait ma Volonté la considère comme celle de Dieu, non pas la sienne et il ne peut disposer des choses en elle comme il l’entend.
Vivre dans ma Volonté, c’est vivre avec une seule volonté, celle de Dieu, qui est toute sainte, toute pure, toute paisible. Et comme il n’y a qu’une seule volonté qui règne, il n’y a pas de conflit : tout est paix. Les passions humaines tremblent devant cette Volonté suprême et voudraient se sauver d’elle ; elles n’osent bouger ou s’opposer, voyant que devant elle le Ciel et la terre tremblent. La première étape à franchir pour parvenir à vivre dans ma Volonté se situe au
plus profond de l’âme où la grâce l’incite à se vider de ce qui est humain, de ses tendances, de ses passions, de ses inclinations, etc.
Faire ma Volonté, c’est vivre avec deux volontés, si bien que, lorsque je donne à une créature l’ordre de faire ma Volonté, elle sent le poids de sa volonté humaine entrant en conflit avec la mienne ; et même si elle exécute les ordres de
ma Volonté avec fidélité, elle sent le poids de sa nature rebelle, de ses passions et de ses inclinations. Combien de saints, bien qu’ils aient atteint la plus haute perfection, sentent que leur volonté leur fait la guerre, les étouffe ; ils ne
peuvent s’empêcher de crier avec Saint Paul :
« Qui me délivrera de ce corps de mort ! »
Vivre dans ma Volonté, c’est vivre comme un fils. Se borner à faire ma Volonté, en comparaison, c’est vivre comme un serviteur. Dans le premier cas, ce qui appartient au père appartient au fils.
Par contre, les serviteurs sont astreints à plus de sacrifices que les fils. On s’attend de leur part à ce qu’ils accomplissent des travaux plus durs, plus humbles etc….
Ainsi, même s’ils étaient mes amis les plus chers, combien de mes saints ont dû accomplir de telles tâches pour répondre à mes ordres !
Au contraire, le fils est avec son père qui prend soin de lui, l’encourage de ses baisers et de ses caresses. Comme son père, ce fils commande aux serviteurs ; s’il sort, il ne va pas à pied, mais en voiture etc….
Alors que le père fait don de tout ce qu’il possède à son fils, il se contente de donner au serviteur le salaire pour le travail qu’il accomplit, et celui-ci est libre de servir ou de ne pas servir son maître.
S’il ne le sert pas, il n’a droit à aucune compensation.
Par contre, personne ne peut enlever cette relation entre le père et le fils, en vertu de laquelle le fils possède les biens du père.
Aucune loi, aussi bien céleste que terrestre, ne peut annuler ces droits, car le lien de filiation entre le père et le fils ne peut être brisé.
Ma fille, la vie dans ma Volonté est ce qui se rapproche le plus de la vie des bienheureux dans le Ciel.
La distance entre ceux qui vivent dans ma Volonté et ceux qui sont seulement en conformité avec ma Volonté est du même ordre que la distance entre le Ciel et la terre, la distance entre le fils et le serviteur, la distance entre le roi et ses sujets.
Le don de vivre dans la Divine Volonté est un cadeau que je veux faire dans ces temps si tristes. Qu’on ne se contente pas uniquement de faire ma Volonté, mais qu’on la possède !
Ne suis-je pas libre de donner ce que je veux, quand je le veux et à qui je veux ? Le maître n’est-il pas comme un seigneur qui peut dire à un serviteur : vis dans ma maison, mange, prends, commande comme un autre moi même ?
Personne ne peut empêcher ce serviteur de posséder les biens de son maître. Le maître considère ce serviteur comme un fils, lui donnant le droit de posséder.
Si un homme riche peut le faire, je peux faire encore bien plus.
Le don de vivre dans ma Volonté est le plus grand cadeau que je puisse donner à une créature.
Ma bonté et mon Amour veulent toujours se répandre chez les créatures. Leur ayant tout donné et n’ayant rien d’autre à leur donner pour en être aimé, je viens leur offrir le don suprême, celui de ma Volonté.
Et ne t’étonne pas si tu vois que les créatures ne comprennent pas. Pour comprendre, elles doivent se disposer au plus grand des sacrifices, celui de refuser toute vie à leur propre volonté, même dans les choses saintes.
Elles sentiront alors qu’elles possèdent ma Volonté et expérimenteront ce que c’est que d’y vivre.
Et toi, sois attentive et ne sois pas dérangée par les difficultés que les créatures te font. Petit à petit, je ferai en sorte que vivre dans ma Volonté soit compris. »
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